jeudi 31 août 2006

Joyeux Blog Day !

Le 31 août, c'est la fête des blogs. Pour fêter ça, l'inventeur du concept du Blog Day nous propose de consacrer un billet à 5 blogs de notre choix. Vous êtes prêts ? Voici ma sélection !
  1. Une fille comme moi, le blog de Garance est l'un de mes chouchous. Je l'ai découvert il y a peu via le blog de Deedee et suis rapidement devenue accro à ses dessins pleins de poésie et à ses textes tendres et touchants. Une fille comme elle, il devrait y en avoir plus !
  2. Cachemire & Soie est un blog de fille que j'aime aussi beaucoup. C'est joli et drôlement bien écrit et les messieurs seront particulièrement sensibles au sous-titre du blog : "une fille c'est pas compliqué, c'est... subtil".
  3. En plus de respirer la joie de vivre, le blog d'Innamorata est une incroyable mine d'idées et d'inspiration. Allez lui rendre visite, vous tomberez sous le charme de son adorable famille et de ses superbes créations qui, en passant, sont désormais en vente au Bon Marché !
  4. Aux plus gourmands d'entre vous, je propose de découvrir Passion Fusion, le blog culinaire de Stéphane. Les créations du jeune homme débordent d'originalité, les photos sont magnifiques et les textes ne manquent pas d'humour. Vous allez adorer !
  5. Pour finir, les fans de Giada de Laurentiis seront ravis d'apprendre l'existence de Giada Fan, un blog entièrement consacré à la plus sexy des cuisinières. Il y a des photos d'elle partout (tiens, ça me rappelle quelque chose) et je prédis que les messieurs vont se régaler.
A noter : vous découvrirez ma sélection de l'an passé ici.

Tag Technorati : BlogDay 2006.

mardi 29 août 2006

Red Robin



Je ne suis pas vraiment fan des grandes chaînes de restaurants mais j'avoue avoir complètement craqué pour celle-ci. J'ai découvert Red Robin il y a 10 jours, alors que nous rentrions d'un week-end chez la maman de Jonathan. Nous avions déjà 2 heures de route derrière nous et je commençais sérieusement à fatiguer lorsque Jonathan a remarqué un restaurant Red Robin sur notre droite. Je lui demande ce que c'est et il m'explique qu'il s'agit d'une chaîne de restaurants specialisés dans les hamburgers gourmets. Et si on s'arrêtait ? Aussitôt dit, aussitôt fait : un demi-tour et quelques minutes plus tard, je me surprends à me réjouir à l'idée de ne pas préparer le dîner ce soir-là.



A peine la carte (graisseuse) en main, je me mets à la recherche de ce qui me donne déjà l'eau à la bouche : un hamburger tout simple et sans chichis. Hélàs, la simplicité semble bien cachée, prise en sandwich entre le burger teriyaki et le double burger special affamé... Après quelques minutes de réflexion intense, je me décide finalement à commander un "classic cheeseburger", hum, "with no cheese" (vous pouvez rigoler mais c'est quand même pas ma faute s'il n'y pas de hamburger tout simple sur leur carte).



Mon hamburger est servi après une dizaine de minutes d'attente, soigneusement enveloppé dans son papier. Hum... Je le prends en main et le croque à pleines dents. Oh la la que c'est bon. Le pain est un peu sucré et super moelleux, un peu comme celui du filet-o-fish que je dévorais plus jeune. La viande est cuite à point mais pas sèche pour un sou, la garniture est délicieuse, en particulier les pickles (gros cornichons aigres doux) qui fondent dans la bouche et se marient à merveille avec ma viande. A la grande surprise de Jonathan, mon cheeseburger sans fromage ne fait pas long feu et j'envisagerais presque d'en commander un deuxième. Bah oui, c'est vraiment bon.



Pendant ce temps-là, Jonathan s'occupe de son burger plein de bacon. Il a l'air d'apprécier alors tout va bien. Il grignote quelques frites que je décide de bouder, comme je le fais depuis le 31 octobre 2005. Et oui, les frites des restaurants me rendent tellement malade que j'ai du prendre la lourde décision de ne plus en manger. Bonjour, je m'appelle Estelle et je suis frite-free depuis bientôt 1 an. Ce n'est qu'une hypothèse mais je pense que les pommes de terre des restaurants sont frites dans de l'huile végétale hydrogénée... Je crois que c'est ce qui me retourne l'estomac. Mais passons.



Nous réglons la note (raisonnable, bien que les bières me paraissent un peu chères) et sommes prêts à attaquer la dernière heure de trajet. Le temps passe vite, nous avons repris des forces et arrivons chez nous l'estomac plein. Depuis ce jour, j'ai recommencé à préparer mes dîners mais j'ai proposé à Jonathan de nous arrêter chez Red Robin après chaque séjour dans sa famille... Ainsi naissent les traditions.



Pour savoir où se trouve le restaurant Red Robin le plus proche de chez vous, faites un tour sur leur site.

vendredi 25 août 2006

Il faut vraiment que je vous raconte !!



Depuis que je l'ai découvert il y a un peu plus d'un an, je fréquente régulièrement le Classic Diner à Frazer. J'y mange généralement le vendredi midi avec une collègue et commande invariablement la même chose : le gargantuesque sandwich au champignon Portobello ! J'y suis retournée aujourd'hui avec deux collègues et, alors que nous venons à peine de nous installer, une serveuse s'approche vers moi pour me demander : "excuse me, do you have a blog ?" (excusez-moi, vous avez un blog ?). Je lui réponds par l'affirmative en précisant que j'avais en effet consacré un billet au Classic Diner 1 an 1/2 plus tôt. La serveuse (que j'imagine finalement être la propriétaire) me remercie alors chaleureusement pour mes bons mots en répétant "I really appreciate it" avant de retourner s'occuper de ses clients.

C'est à ce moment seulement que j'ai pris conscience de ce qui venait juste de m'arriver : une parfaite inconnue m'avait reconnue grâce à mon blog. Je trouve ca incroyable, pas vous ? Quoi qu'il en soit, "that was really very cool", comme on dit ici !

mercredi 23 août 2006

Blog Appétit 9 : Sardines & Tomates



Bon autant vous le dire tout de suite, j'ai triché. C'est pas bien, je sais, mais je n'avais pas trop le choix. La Pennsylvanie, c'est le pays de Bambi, pas celui de Némo. J'ai déjà du mal à trouver autre chose que du thon et du saumon au supermarché, alors les sardines... Autant aller chasser le kangourou en Alaska. Bref, tout ça pour dire que les sardines de ma recette sortent tout droit d'une boîte. Pardon Patrick, je sais que tu vas pas être content mais je n'ai pas pu faire autrement. Je me console en me disant que la recette est certainement réalisable avec des sardines fraiches et je compte sur vous pour me le confirmer !

Sardines et tomates, voilà un mélange qui m'inspire. Je les imagine très bien sur des pâtes, une pizza ou encore une bruschetta. Je me suis finalement inspirée de tout ça pour réaliser le plat d'aujourd'hui, une foccaccia sardines et tomates cerises. Pour la focaccia, j'ai adapté une recette du magazine Cooking Light de septembre dernier. Je l'ai déjà préparé deux fois et je la trouve très réussie : j'aime son petit gout d'huile d'olive, sa croûte dorée et légèrement croustillante ainsi que sa mie tendre et aérée. Pour la garniture, je me suis largement inspirée d'une recette du placard proposée par le dernier numéro du magazine Elle à Table : des sardines à l'huile, des pignons, de l'origan... J'ai particulièrement été emballée par le résultat final, savoureux, estival, à grignoter à l'apéro, au déjeûner ou pour calmer un petit creux. Voilà une recette que j'ai très envie de refaire, c'est dire si je vous recommande de l'essayer.


Je n'ai pas recouvert toute ma focaccia de garniture car elle est aussi délicieuse nature.

Focaccia aux sardines et tomates cerise

Pour la pâte à focaccia :

- 340 g (soit 2 3/4 cups) de farine T55 ou spécial pain (unbleached all-purpose ou bread flour)
- 17 g de levure de boulangerie fraîche
- 240 mL (soit 1 cup) d'eau tiède
- 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
- 1 cuillère à café de sucre
- 1 cuillère à café de sel (3/4 devraient cependant suffir)

Pour la garniture :

- 1 boîte de sardines à l'huile égouttées
- 1 cuillère à soupe bombée de pignons de pins
- 1 dizaine de tomates cerises coupées en 2
- 1 filet d'huile d'olive
- origan sec
- sel et poivre au goût

Note préliminaire

La pâte à focaccia étant très collante, je vous encourage à la pétrir dans la cuve d'une machine à pain ou dans le bol d'un robot plutôt qu'à la main. J'ai pour ma part utilisé mon robot KitchenAid et pétri la pâte pendant 10 min à vitesse 3 (5 à 7 min devraient cependant suffir). Si vous décidez malgré tout de tout réaliser à la main, je vous engage à suivre les explications de Sandra, dont le blog est par ailleurs est une référence en matière de boulange.

Préparation

Commencer par la focaccia : placer tous les ingrédients dans le bol d'un robot de type KitchenAid et mélanger, d'abord lentement, puis plus rapidement, jusqu'à obtention d'une pâte homogène, collante et élastique. Transférer la pâte dans un bol huilé et laisser reposer dans un endroit tiède à l'abri des courants d'air jusqu'à ce que la pâte ait doublé de volume, entre 1h et 1h30.

Badigeonner une plaque de cuisson de 10x15 pouces (soit 25x38 cm) d'une bonne cuillérée à café d'huile d'olive, en s'aidant éventuellement d'un pinceau. Dégonfler la pâte en la soulevant un peu avec un morceau de plastique (bowl scraper en anglais, je ne sais pas du tout comment on dit en français) et la déposer sur la plaque huilée.

Etaler la pâte avec les mains bien farinées (la pâte est vraiment très collante), de manière à bien recouvrir la surface de la plaque. Laisser reposer à l'abri des courants d'air jusqu'à ce que la pâte ait doublé de volume, 1h environ. A mi-levée, déposer les sardines, les tomates cerises (face coupée dessus) et les pignons de pin. Préchauffer le four à 220°C (soit 425°F). Quand la pâte a doublé de volume, saupoudrer généreusement d'origan, verser un filet d'huile d'olive et glisser au four jusquà ce que la pâte soit dorée, entre 20 et 25 min, en retournant éventuellement la plaque à mi-cuisson.

Laisser refroidir et déguster tiède ou à température ambiante.

Attendez, c'est pas fini !

Pour rester dans l'esprit de ce Blog Appétit, voici une recette bonus : le mini tatin de tomates cerises façon poisson !



Pour la réaliser, rien de plus simple : commencez par préchauffer le four à 200°C (soit 400°F), puis recouvrez le fond d'un moule à tartelette d'une cuillère à café de vergeoise de blonde. Coupez ensuite 3 ou 4 tomates cerises en 2 et déposez-les sur le moule, la face découpée devant être en contact avec le sucre. Découpez alors un morceau de pâte feuilletée de la forme de votre choix, celle d'un poisson par exemple, et recouvrez la garniture en prenant bien soin de ne plus voir une seule tomate. Placez au réfrigérateur pendant quelques minutes avant de glisser au four pendant 10 à 15 min ou jusuq'à ce que la pâte commence à dorer. Démoulez aussitôt sur une assiette et laissez tiédir un peu avant de déguster.



Blague à part, cette tartelette est une incroyable gourmandise. La pâte feuilletée caramélise au contact du sucre roux, créant un contraste de textures et de saveurs avec les tomates encore juteuses. Ce n'est pas vraiment une entrée, ni même vraiment un dessert. C'est un plaisir à savourer seul(e), debout, dans la cuisine, en préparant le dîner...

mardi 22 août 2006

Petit guide de survie alimentaire à télécharger



**Retrouvez tous mes conseils pour bien manger aux Etats-Unis dans mon livre,

Devant le succès de mes billets consacrés aux produits laitiers et à la pâtisserie made in USA, j'ai décidé de réunir les informations contenues dans ces trois billets dans un unique fichier PDF. Vous pouvez le parcourir, le sauvegarder sur votre disque dur ou tout simplement l'imprimer. Bonne lecture !

Edit du 19 mai 2015 : ce document n'est plus disponible, vous pourrez en revanche acheter mon Guide de survie alimentaire aux Etats-Unis ici.

vendredi 18 août 2006

30 ans

Ce fut d'abord le tour de Jeff, l'an dernier...



... puis celui de Josh, il y a un mois...



... et celui de Jonathan, pas plus tard qu'hier !



Joyeux anniversaire, Jonathan !

mardi 15 août 2006

On se presse toutes chez Target



Les fiiiiiilles, toutes à vos porte-monnaies ! Paul & Joe vient de lancer une collection pour la chaîne de magasins Target et vous auriez vraiment tort de vous en priver ! J'ai complètement craqué pour plusieurs pièces de la collection, en particulier les hauts que je trouve particulièrement bien coupés. Les t-shirts m'ont beaucoup plu, j'adore leurs petites manches un volantes et leur jolie coupe : ils couvrent au-delà du nombril et c'est suffisamment difficile à trouver pour être signalé. Ma pièce préférée est certainement le chemisier à fleurs noir et blanc (voir ci-dessus) pour son côté féminin, un peu romantique, et son prix tout doux (19,99$ !). J'ai aussi reperé quelques accessoires sympas, comme cette broche tortue ou cet adorable porte-monnaie en velours.



Vous retrouverez toute la collection Paul & Joe sur le site le site Web de Target, n'hésitez pas à l'étudier avant de vous ruer dans les cabines ! Je vous encourage cependant à essayer les vêtements en magasin avant de les acheter car ils taillent un peu petit et les matières sont parfois décevantes, en particulier pour certaines robes. La collection Paul & Joe est en vente jusqu'au 31 octobre 2006, toutes les pièces ne sont pas encore disponibles et je guette donc la sortie de la veste en velours bleu avec impatience !

Target est une chaine de magasins US que j'aime beaucoup. Comme le disait récemment Marina, ça ressemble un peu à Carrefour, le rayon epicerie en moins. Bien que le mot Target se prononce "Targuette" et signifie "cible", la tendance est d'évoquer les magasins "Tarjé" parce que ça fait plus classe, vous voyez. Pire, j'ai découvert sur le Web que Target avait lancé sa collection couture sous le nom de Targèt (avec le mauvais accent mais c'est pas grave). Je trouve tout ça dingue. Si vous ne me croyez pas, allez donc voir la vidéo de la pub pour la collection Paul & Joe chez Target (cliquer sur "videos" puis sur "commercial") : la créatrice Sophie Albou vous demandera... "Parlez-vous Tarjé ?".

dimanche 13 août 2006

We're Having a Block Party and You're Invited!



Samedi dernier nous avons donc été invités à une block party, une fête organisée par quelques voisins motivés auxquels tous les habitants d'un pâté de maisons sont invités. Cette block party était une grande première pour moi, je connaissais bien le concept mais je ne savais pas que notre quartier était si dynamique ! Une invitation à une block party, c'est une chose qui ne se refuse pas car c'est l'occasion ou jamais 1) de faire enfin connaissance avec ses voisins et 2) de faire la fête sans devoir prendre la voiture.

Au niveau de l'organisation, deux voisines étaient chargées de collecter les contributions en dollars de chaque famille et d'acheter boissons, burgers et hot dogs*. Le jour de la fête, chaque famille était ensuite chargée d'amener un accompagnement ou un dessert.



Autant j'étais ravie de participer à la fête, autant je redoutais le moment des présentations. Je vis peut-être aux Etats-Unis depuis 4 ans mais j'ai depuis longtemps abandonné l'espoir de parler sans accent. A une fête de quartier, cela veut dire que je vais devoir répéter 15 fois que je suis "from France", "from the suburbs of Paris" et que "I have been living here for four years". Dans le meilleur des cas, cela va s'arrêter là. Dans le pire, on me demandera de répondre à la plus redoutable des questions :

"HOW DO YOU LIKE IT HERE???"

Comment voulez-repondre à une question pareille ? Je suis toujours frustrée de répondre "I do" parce que cette question mérite à mon avis au moins 20 minutes de discussion. Je serais ravie d'entrer dans les détails mais ce n'est pas toujours évident, surtout quand on ne connait même pas le nom son interlocuteur.

Mais je m'égare.

Comme je m'y attendais, donc, j'ai du répondre à toutes ces questions sur d'où je venais et comment j'ai rencontré Jonathan. Au début j'étais super mal à l'aise mais ça s'est vite arrangé. J'ai ainsi fait la connaissance de voisins charmants, dont plusieurs autres jeune couples, et discuté avec plein de personnes aussi sympathiques qu'intéréssantes.



J'ai commencé par discuter avec le fils d'un couple de voisins qui me racontait qu'il cherchait un dessinateur pour ses scénarios de BD. Il m'a montré quelques dessins et nous avons alors débattu sur ce que nous préférions. Après ça, j'ai fait la connaissance de ses parents et, surtout, de sa grand-mère dont on m'avait dit qu'elle parlait français. Quand cette-dernière a debarqué, on lui a dit que j'etais française et j'ai cru qu'elle allait me sauter au cou ! Nous nous sommes aussitôt assises et ce fut le début d'une longue et passionante conversation.



Virginia est américaine, elle est née aux Etats-Unis mais a vécu en France entre l'âge de 9 mois (!) et de 13 ans. Elle a suivi une bonne partie de sa scolarité à Nice avant de retourner aux Etats-Unis puis de revenir, une fois adulte, en France. En 1945, peu après la fin de la seconde guerre mondiale, elle a travaillé pour "l'information" ou, comme elle le dit elle-même "c'était de la propagande hein !". Plus tard, Virginia a rencontré son mari qu'elle a suivi à Dallas (Texas), ville dont il était originaire. Virginia m'a alors raconté le choc des cultures avec sa belle-famille, le travail de son mari à l'université qui se battait contre la ségrégation et plein d'autres choses encore.

Pendant tout le temps qu'a duré la conversation, j'ai été émervéillee par la qualité du français de Virginia. Je doute qu'elle ait encore beaucoup l'occasion de pratiquer et vous auriez du entendre comme elle parlait vite ! On voyait bien qu'elle était heureuse de parler français, elle n'arrêtait pas de dire à qui voulait l'entendre que c'était en réalité sa première langue. A un moment, nous avons aussi parlé du caractère des Français et j'ai été bien surprise quand elle m'a évoqué leur pessimisme et leur impatience. Quant à la langue, j'ai bien ri quand elle s'est plaint que les Parisiens parlaient trop vite ! Au final, j'ai vraiment passé un délicieux moment avec Virginia, c'est une personne adorable et je regrette qu'elle ne vive pas dans mon quartier.



J'ai également fait la connaissance d'un voisin d'orgine allemande marié à une péruvienne qu'il a rencontrée en Suisse (vous suivez ?). Là encore, nous avons bien discuté et je vais d'ailleurs passer cet après-midi avec sa charmante épouse.

Oh mais je m'aperçois que je ne vous ai même pas parlé du buffet ! Je vous dois bien quelques mots à ce sujet : en plus des hamburgers et autres hot-dogs, il y avait plusieurs salades de pâtes, de haricots et de maïs. J'ai également goûté à une "green bean casserole", un plat auquel je m'étais pourtant promis de ne jamais manger : une mixture de haricots verts mélangés à une boîte de crème de champignon concentrée (je crois que c'est la partie qui me donne le moins envie), le tout grâtiné. On la retrouve souvent sur les tables de Thanksgiving mais jamais chez ma belle-famille !



J'ai donc touché à cette "green bean casserole" et vous savez quoi ? J'ai trouve ça bon. Le seul problème, c'est que c'était trop salé. Jonathan a drôlement rigolé de me voir manger ET apprécier ce plat que j'ai si longtemps dénigré.

Ma contribution a pris la forme de cupcakes aux bleuets recouverts d'un délicieux glaçage au sucre d'érable. Ils étaient délicieux et je ne dis pas ca parce que c'était les miens. En attendant que je vous donne la recette en français, vous la trouverez en anglais ici.



Notre voisin allemand a quant à lui amené une forêt noire, il ne l'avait malheureusement pas faite lui-même mais elle était bonne quand même et particulièrement riche en cerises.



En parlant de cerises, j'ai appris que nos voisins d'à côté ne mangeaient pas celles de leur arbre. Je m'en doutais et j'en ai donc eu la triste confirmation. La vie est parfois injuste, moi qui adore les cerises, j'ai été condamnée à les acheter à prix d'or au supermarché et à les regarder pourrir sur l'arbre des voisins. La bonne nouvelle, c'est qu'ils nous ont proposé de venir les cueillir l'été prochain. Avec plaisir !

* Je viens d'y penser, il y avait aussi des escalopes de poulet !!

mardi 8 août 2006

C'est la jungle !



C'est le moins qu'on puisse dire. Souvenez-vous, il y a deux mois, ce n'était rien d'autre qu'un petit lopin de terre vierge. Les choses ont bien changé depuis et je comprends désormais pourquoi mon père m'avait conseillé de bien espacer mes plants. Les branches de certains d'entre eux s'entremêlent, d'autres se retrouvent par terre, tantôt sur le persil, tantôt sous les chayotes... C'est un sacré bazar. Le pire, c'est le plant de tomates cerises que je ne contrôle plus du tout : il est soutenu par trois tuteurs mais cela ne lui suffit plus puisque je lui découvre une nouvelle branche chaque jour, tantôt par terre, tantôt en l'air, souvent en fleurs. Je suis contente, bien sûr, mais bonjour la galère pour les cueillir ! Malgré quelques difficultés pour les atteindre, j'en ai récolté quelques-unes hier.



La tomate rouge est une Roma et les autres sont des SunGold. Je ne peux pas encore me prononcer sur la Roma mais les SunGold sont absolument délicieuses, c'est incroyable comme elles sont sucrées. En les mangeant ce soir, j'ai remarqué qu'elles sentaient les feuilles de tomate... Je vous souhaite de découvrir cela un jour.

Les tomates de variétés anciennes continuent de grossir et j'espère en déguster quelques-unes début septembre. En attendant, je ne me lasse pas de découvrir leurs jolies formes, certaines ressemblent même à des citrouilles, regardez !



A part ça, j'ai récemment fait l'acquisition de treillis pour mes tomates et de gants de jardinage pour moi. Le treillis est une sorte de grillage censé soutenir les différents plants de tomate. Ca m'a l'air plus efficace que les tuteurs, on verra bien... En ce qui concerne les gants, je les utilise pour tailler les plants de tomate. Leurs feuilles sont en effet très tâchantes, il suffit de les effleurer pour se retrouver avec les mains de l'Incroyable Hulk, l'odeur en plus.



Les herbes se portent plutôt bien. Le basilic commence à fleurir, le romarin semble reprendre des forces, le persil pète la forme et la sauge prend ses aises après quelques débuts un peu timides.



J'ai un faible pour cette-dernière, je la trouve élégante et raffinée.

Voilà, c'était les dernières nouvelle du micro-jardin. Merci de votre intérêt pour mes tomates et n'oubliez pas : le jardinage, c'est top !



Oups, désolée pour la blague nulle, je croyais que vous étiez en vacances.

dimanche 6 août 2006

Ispahan version cake



Bravo à Ana pour avoir deviné de quel cake il s'agissait ! Pour la récompenser, voici un petit billet entièrement dédié à ce dessert.

L'Ispahan est une création de Pierre Hermé composée de deux macarons parfumés à la rose et garnis d'une mousse de litchis et de quelques framboises. Je n'ai malheureusement jamais eu la chance d'y goûter mais ce que j'ai pu en lire sur les blogs de Flo ou de Kuidaore me font regretter de n'avoir jamais poussé la porte d'une boutique Pierre Hermé pour y découvrir ce qui semble être un sommet de délicatesse. Tout n'est cependant pas perdu puisque j'ai récemment découvert la recette de ce fameux Ispahan au détour d'une ballade sur le Web. Le seul problème, et pas des moindres, c'est que la recette me parait bien complexe et que je n'ai vraiment pas le courage de m'y essayer.

L'histoire aurait pu s'arrêter là mais le numéro spécial fesses du magazine ELLE en a décidé autrement. Il y a deux semaines, connaissant mon addiction pour les magazines feminins français, ma copine Marina m'a gentiment prêté trois numéros du magazine ELLE. Alors que je venais d'ouvrir le numéro special derrières, je suis directement allée à la page des fiches cuisine pour y découvrir avec ravissement que les quatre recettes de la semaine étaient signées Pierre Hermé (quelle ironie, quand même, de trouver un kouglof au lard dans un numéro spécial fesses). Parmi elles, l'Ispahan version cake. Le hasard fait parfois bien les choses, n'est-ce pas ? Moi qui cherchais une idée de dessert pour notre pique-nique, j'avais trouvé mon bonheur.

Ce cake est une merveille de finesse : il fond dans la bouche, libérant ainsi de délicats arômes d'amande et de rose. Je vous rassure, les arômes sont très subtils et vous n'aurez donc pas l'impression d'avaler du savon. Le seul reproche que je ferais à ce cake, c'est sa richesse en beurre : on devrait selon moi obtenir de bons résultats avec 120 g au lieu des 160 g recommandés. Tenez-moi au courant si vous faites le test ! La réalisation de ce cake ne présente, quant à elle, pas de difficulté particulière. J'attire cependant votre attention sur le temps de cuisson, plutôt long, qui s'approche des 2 heures : le cake se conservant très bien, je vous conseille donc vivement de le préparer la veille.

Un dernier mot avant de vous donner la recette : si vous vivez aux Etats-Unis, vous aurez peut-être un peu de mal à trouver le sirop de rose auquel la recette fait appel. J'ai pour ma part utilisé du sirop de rose Monin que j'ai acheté en ligne sur le site Eurocafe Import. Leurs prix sont intéressants et les frais de port raisonnables. Bon à savoir : vous y trouverez également de la grenadine et du sirop de menthe, deux denrées très prisées par certaines familles d'expats !

Ispahan version cake (adapté d'une recette de Pierre Hermé)

Ingrédients pour 10 (selon moi) ou 6 selon (M. Hermé)

- 1 barquette de framboises (6 oz)
- 170 g de poudre d'amandes
- 125 g de sucre glace
- 80 g de farine (j'ai utilisé de la farine tout usage ou all-purpose flour)
- 160 g de beurre mou (à sortir du réfrigérateur 1h avant d'attaquer la recette)
- 4 oeufs (1 entier + 3 jaunes + 3 blancs)
- 75 g de sucre cristallisé
- 2 cuillères à soupe de lait (M. Hermé précise du lait entier mais il y a tellement de gras dans ce cake qu'on n'est plus à ça près)
- 3 cuillères à soupe de sirop de rose

Préparation

Préchauffer le four à 180°C (soit 350°F). Beurrer et fariner un moule à cake, réserver.

Mélanger le lait avec le sirop de rose, réserver.

A l'aide d'un fouet électrique ou d'un robot, faire mousser le beurre, le sucre glace et la poudre d'amandes. Quand le mélange a blanchi, ajouter un à un les jaunes et l'oeuf entier et continuer de fouetter pendant 2 minutes. Ajouter alors le mélange lait + eau de rose.

A l'aide d'un fouet électrique propre, monter les blancs en neige dans un grand bol propre en prenant soin d'incorporer le scucre cristallisé dès que les blancs commencent à mousser. Attention à ne pas trop battre les blancs : je vous conseille de vous arrêter dès que le fouet commence à laisser des traces dans la neige.

Incorporer délicatement les blancs au mélange précédent à l'aide d'une spatule en silicone. Pour éviter de dégonfler les blancs, les ajouter en 3 fois. Tamiser la farine au-dessus du mélange et incorporer déliactement avec la spatule.

Verser 1/3 de la pâte dans le moule à cake et disposer la moitié des framboises "en prenant soin de ne pas trop les approcher du bord" comme nous précise M. Hermé. Couvrir du deuxième 1/3 de pâte, recouvrir des framboises restantes et du dernier 1/3 de pâte.

Glisser au four et baisser la température à 150°C (soit 300°F). Laisser cuire 1h45 ou jusqu'à ce que le dessus du cake commence à dorer et qu'un couteau inséré dans le cake en ressorte propre. Laisser complètement refroidir sur une grille avant de déguster.


Photo : M. A l'Ouest.

Note

Ce gâteau se conserve au réfrigérateur (cela semble préserver l'arôme de rose) où il est parait-il possible de le laisser 10 jours. Je vous mets au défi de vérifier.

mardi 1 août 2006

Petit pique-nique entre amis



Dimanche dernier, alors que Jonathan jouait au golf, c'est avec une dizaine de joyeux gourmands que j'ai passé l'après-midi. Au programme, déjeûner dans l'herbe du parc de Rittenhouse Square à Philadelphie, bavardage, dégustation de glaces chez Capogiro et encore bavardage. La compagnie était excellente, la nourriture délicieuse et le temps magnfique : serez-vous surpris d'apprendre que j'ai passé une excellente journée ? Si vous n'avez pas pu nous rejoindre ce jour-là, voici un petit compte-rendu en recettes et en images !



En lançant les invitations la semaine dernière, j'avais proposé que chacun amène son pique-nique et suggéré d'amener le dessert. Je ne sais pas ce que les autres ont mangé (j'étais bien trop occupée à raconter des bêtises) mais j'ai pour ma part dégusté un délicieux sandwich poulet-pesto !

Sandwich poulet-pesto

Ingrédients pour 1 gourmande

- 1 morceau de baguette de 15 cm environ
- 1 blanc de poulet déjà cuit découpé en lamelles (j'ai utilisé un reste de poulet rôti)
- 1 à 2 cuillères à soupe de pesto
- 1/2 tomate coupée en rondelles
- quelques olives dénoyautées et découpées en morceaux (facultatif)

Préparation

Découper le morceau de baguette dans la longueur et en retirer un peu de mie. Tartiner chaque morceau d'un peu de pesto, répartir les morceaux de poulet sur la partie inférieure du sandwich, ajouter les rondelles de tomates et les olives ouis refermer le sandwich. Emballer le sandwich dans du platique alimentaire et laisser reposer 1h environ au frais et 30 min à température ambiante avant de déguster.

Variantes

Si vous n'avez pas de pesto, badigeonnez les tranches de pain d'un peu d'huile d'olive avant de les recouvrir de quelques feuilles de basilic.

Je soupçonne ce sandwich d'être délicieux en version panini aggrémenté de quelques tranches de mozzarella. J'en ai l'eau à la bouche !


Photo : M. A l'Ouest

J'avais également préparé une petite salade de tomates cerises histoire d'équilibrer un peu mon repas.

Petite salade de tomates cerise

Ingrédients pour 1 bavarde

- 2 grosses poignées de tomate cerise lavées et coupées en deux
- une dizaine de feuilles de persil finement ciselées
- 1 cuillère à soupe d'huile d'olive
- 1 filet de jus de citron
- sel et poivre au goût

Préparation

Mettre tous les ingredients dans un récipient hermétique et mélanger !

Petite note

Non, les tomates cerise ne sont pas du jardin ! Les miennes sont oranges alors que celles de ma salade étaient rouges... Le persil, en revanche, vient bel et bien de chez moi !



Bon, après ça, quand la petite A l'Ouest a commence à jouer avec l'emballage de mon cake, je me suis dit qu'il était temps d'attaquer le dessert. Et quel dessert : une merveille signée Pierre Hermé ! Je ne vous en dis pas plus pour le moment mais voici une photo pour vous faire patienter.



Plus tard, nous avons fait un tour chez Capogiro, une gelateria que j'avais decouverte l'an passé et dont je vous avais parlé ici. Les glaces sont toujours aussi superbes (j'ai pris pistaches et abricots, une merveille) et nous nous sommes naturellement regalés. Seul bémol : la climatisation de la boutique était en panne et nous avons du nous precipiter à l'extérieur quand tout le monde a eu fini sa coupe. Cela dit, je vous encourage vraiment à pousser la porte de cet établissement, les glaces sont preparées tous les matins à partir de produits locaux, elles sont hyper crémeuses et très riches en saveur. Si vous avez l'occasion d'y goûter, je vous conseille vraiment la glace au Nutella : je ne sais pas comment ils la font mais elle a bien meilleur goût que la pâte à tartiner du commerce !



Nous nous sommes quittés un peu plus tard mais j'attends déjà la prochaine rencontre en septembre avec impatience !