mercredi 31 mai 2006

Key limes



Dans son premier ouvrage, Cookies, Muffins & Co., Pascale vous livre une recette de key lime pie, une spécialité de l'île de Key West en Floride. Sa garniture est préparée à partir du jus de minuscules citrons verts, les key limes. En Pennsylvanie, les key limes ne sont pas très difficiles à trouver : ils sont généralement originaires du Mexique et s'achètent par filets d'une trentaine. Allez savoir pourquoi, pourtant, je n'ai jamais vraiment été inspirée par ces petits citrons verts et j'ai donc attendu cette année pour les essayer.

Une fois dans ma cuisine, j'ai naturellement décidé de les utiliser dans une garniture de key lime pie que j'ai fait cuire sur une base de pâte pour lemon bars. Comme souvent, j'ai divisé les quantités de garniture par deux et je me suis mise au travail. J'ai donc commencé par couper mes key limes en deux avant de me rendre compte de l'étendue de ma tâche : non seulement ces agrumes sont petits, mais en plus ils sont bourrés de pépins. Comme si cela ne suffisait pas, les key limes se sont avérés plutôt avares en jus, un peu comme les citrons verts (ça doit être de famille).

J'ai failli me mettre à pleurer après avoir pressé mon premier citron : j'avais, au mieux, recueilli une cuillère à café de jus. Ma recette faisant appel à une dizaine de cL de jus de key limes, combien de citrons me fallait-il donc presser ? Ayant une vague idée du résultat, j'ai préféré ne pas me lancer dans de savants quoique déprimants calculs et j'ai donc continué à presser mes citrons.



Incroyable mais vrai, j'ai finalement réussi à recueillir suffisamment de jus pour ma tarte (merci le presse-agrumes). Au passage, j'en ai profité pour goûter au jus de ces fameux key limes. Et bien vous savez quoi ? Je n'ai noté aucune différence entre le goût des key limes et celui des citrons verts. En ce qui concerne la tarte, le résulat a été mitigé : la garniture était savoureuse, la pâte était bonne mais la combinaison des deux ne nous a pas emballés. Hum.

Tout ça pour dire que les key limes, c'est petit et mignon mais surtout beaucoup de travail pour pas grand chose. Le jour où vous ferez une key lime pie, utilisez donc du jus de citron vert classique ou du jus de key lime en bouteille (si si) et je vous garantis que personne n'y verra rien. De mon côté, je me contenterai de mes lemon bars !

lundi 29 mai 2006

Petits pots de crème au chocolat Valrhona



En jetant un oeil à l'index de mes recettes, on peut remarquer une chose : j'aime bien les desserts. En y regardant de plus près, on peut en noter une deuxième : je ne suis pas très chocolat. En fait, ce n'est pas que je n'aime pas le chocolat, c'est surtout qu'il a du mal à me satisfaire.

Pour me plaire, un dessert chocolaté doit être capable de trouver le juste équilibre entre l'amer et le sucré. Jusqu'à présent, seuls deux desserts se sont montrés à la hauteur : le gâteau au chocolat que nous avons dégusté à notre mariage et ces petites crèmes au chocolat. En ce qui concerne le gâteau, je crains de ne jamais pouvoir récupérer sa recette (il faudrait pour cela demander au propriétaire d'Aux Petits Délices). Pour les crèmes au chocolat, c'est une autre histoire...

J'ai trouvé la recette de ces "Valrhona chocolate puddings" dans le magazine Gourmet de septembre 2004. N'étant pas très fan de desserts chocolatés, je n'avais au départ pas prêté attention à ces crèmes. Le temps a passé et puis je suis retombée sur la recette, cette fois-ci sur le Web. "Best chocolate pudding ever", avait commenté un lecteur, "superb" avait noté un gourmand tandis qu'un autre avait simplement résumé : "yum, yum, yum, yum, yum!!". Ni une, ni deux, j'ai sorti mon vieux magazine de sa boîte et préparé ces petites crèmes hier même. Nous les avons dégustées en guise de dessert en compagnie de quatre amis venus dîner à la maison. J'étais encore dans la cuisine quand j'ai entendu les premiers "hummmm" qui ont flatté mon ego de ménagère. Jonathan a quant à lui décrété qu'il s'agissait de ma meilleure recette de petites crèmes et j'avoue être du même avis. J'ai adoré leur texture incroyablement fondante et leur goût, ni trop sucré, ni trop amer. Voilà un dessert que je referai et qui ravira à coup sûr les compagnons de table les plus exigeants.



Petits pots de crème au chocolat Valrhona (d'après Gourmet, Septembre 2004)

Ingrédients pour 6 personnes

- 1/2 gousse de vanille fendue
- 360 mL de lait, de préférence entier (mais le demi-écrémé donne de bons résultats)
- 120 mL de crème liquide (heavy cream ou heavy whipping cream, la dernière étant plus légère)
- 75 g (soit 1/3 cup) de sucre
- 130 g (soit 4 1/2 oz) de chocolat Valrhona 61% coupé en petits morceaux
- 5 gros jaunes d'oeufs

Préparation

Préchauffer le four à 135°C (soit 275°F). Placer le lait, la crème et le sucre dans une grande casserole. Récupérer les grains de vanille à l'aide d'une pointe de couteau et les ajouter au lait avec la gousse. Porter à ébullition en mélangeant à l'aide d'un fouet jusqu'à ce que le sucre soit dissout. Ajouter le chocolat en morceaux et mélanger jusqu'à ce que tout le chocolat soit fondu. Retirer du feu.

Verser le mélange dans un bol et placer le tout dans un bol plus grand rempli d'eau glacée. Laisser refroidir en fouettant régulièrement jusqu'à ce que le mélange soit à température ambiante, 5 à 10 minutes. Pendant ce temps, mettre de l'eau à bouillir pour le bain-marie.

Ajouter les jaunes d'oeufs en prenant soin de bien les incorporer. Retirer la gousse de vanille et répartir le mélange dans des ramequins. Faire cuire les crèmes au bain-marie jusqu'à ce que celles-ci soient fermes et qu'elles restent figées en les remuant, 1 heure environ.

Laisser refroidir 1h au bain-marie avant de réfrigérer jusqu'à ce que les crèmes soient bien froides, 1h environ.

Note

La recette originale fait appel à du chocolat Valrhona à 61% de cacao. J'imagine qu'il est possible de le remplacer par un chocolat d'une autre marque à condition qu'il soit de très bonne qualité. Si vous vivez aux Etats-Unis, vous devriez trouver du chocolat Valrhona à 54% de cacao sans trop difficulté (et à un prix raisonnable) dans les magasins Trader Joe's.

Vous pouvez préparer ces crèmes la veille pour le lendemain ou le matin pour le soir.

vendredi 26 mai 2006

Attention, peinture fraîche !



Mon blog a fait peau neuve ! Je suis absolument ravie par le résultat même je me suis réveillée un peu anxieuse ce matin à l'idée de découvrir vos réactions. Ouf, j'ai l'impression que ça vous plait, du moins pour le moment !

Vous avez sans doute remarqué que ma présentation a disparu : je compte la remplacer par un lien vers une page "à propos" plus détaillée. Aussi, j'ai très envie de refaire mon index afin de le rendre plus lisible. Bref, j'ai encore du pain sur la planche et je vous remercie d'avance pour votre patience !

jeudi 25 mai 2006

Barbecue chicken



Quand je rentre en France, je vais chez Carrefour et je mange au MacDo. Quand Jonathan retourne voir sa famille, il va au Windsor Inn et mange du barbecue chicken.

Le Windsor Inn est un établissement réputé ses chicken wings, les deuxièmes meilleures des Etats-Unis après celles de Buffalo, dans l'Etat de New York. Bon, je n'ai pas goûté à toutes les ailes de poulet du pays mais je peux vous assurer que celles du Windsor Inn sont vraiment délicieuses (et digestes). Quand nous y allons, nous en profitons pour revoir la bande de copains de Jonathan et faire le point sur les derniers ragots du coin (dont je ne connais, bien sûr, que rarement les protagonistes).

Si Jonathan a de la chance, il arrive également que le repas au Windsor Inn soit succédé, le lendemain midi, d'un barbecue chicken. Dans ces cas-là, je peux vous garantir qu'il y aura de la soupe de légumes le soir, pour le dîner. Le barbecue chicken est une véritable institution dans la région où a grandi Jonathan. Là-bas, il est généralement préparé par diverses associations en vue de collecter des fonds. Le poulet est recouvert d'un mélange secret d'épices avant d'être cuit sur le barbecue. D'après Jonathan, les pompiers et les églises sont, de loin, les rois du barbecue chicken. Si le poulet est préparé par l'amicale du patchwork du coin, il y a de fortes chances que Jonathan passe son chemin.

Samedi dernier, pourtant, il a accepté de goûter au barbecue chicken de la loge maçonnique locale. Par chance, j'ai pu assister à la préparation des poulets : les poulets étant généralement cuits tôt le matin, il est en effet assez rare de pouvoir les surprendre en pleine séance de grillage.



Au moment de l'achat, on vous demandera si vous souhaitez le poulet seul ou en version plateau-repas (dinner). Samedi dernier, nous avons commandé le repas dans son intégralité. Les portions sont, vous l'avez deviné, terriblement généreuses puisque l'on compte un demi-poulet par personne ! De quoi manger pendant deux jours...

Les accompagnements varient en fonction de l'inspiration des différents vendeurs mais il n'est pas rare de trouver une petite portion de cole slaw et quelques haricots (baked beans). De retour à la maison, nous avons dégusté nos plateaux repas en débatant de la qualité des mets.



Au niveau du contenu, première surprise : pas de cole slaw ! Je crois qu'il faudra attendre l'été pour ça. Notre poulet était finalement accompagné de pommes de terre, d'une petite portion de haricots (je vous l'avais dit !) et d'un morceau de pain. Oui, je sais, ça manque de fraîcheur tout ça !

En ce qui concerne la dégustation, disons que j'ai été déçue. Le poulet n'était vraiment pas terrible : la chair manquait de saveur et la peau de croustillant. Je doute également que le poulet ait été élevé en plein air... Bref, vraiment pas terrible. Les haricots, eux, avaient été servis froids. Hum. Finalement, je n'ai fini que le pain et les pommes de terre, que j'ai tout simplement adorées. Savoureuses et cuites à point, elles avaient été saupoudrées de gros sel qui fondait sous la langue : j'ai tellement aimé que j'ai piqué les restes de la tablée.



La conclusion du billet, c'est que les francs maçons feraient mieux de vendre autre chose que du barbecue chicken pour financer leurs activités. Jonathan leur suggère d'ailleurs de prendre des cours auprès des pompiers locaux. Cela dit, même les pompiers ne sont pas toujours doués en la matière, ceux de Kennett Square, par exemple, ont encore du chemin à parcourir. A vrai dire, nous avons de plus en plus de mal à trouver un barbecue chicken digne de ce nom. En trois ans, je garde le souvenir d'un seul poulet vraiment délicieux qui, bizarrement, avait été le premier auquel j'avais goûté ! C'était celui de l'Eglise de Harford : sa peau était épicée à point et bien croustillante, la chair était tendre et moelleuse, hum, je m'en souviens encore. En attendant d'en goûter à nouveau un bon, je vais donc continuer à manger du poulet façon Thomas Keller, c'est beaucoup plus sûr !

Oh et pour ceux que ça intéresse, nous avons mangé de la soupe de chou-fleur le lendemain...

mardi 23 mai 2006

Blog Appétit 8 : Asperges & Fraises



J'ai eu un choc ce matin en découvrant que nos recettes spéciales Blog Appétit devaient être publiées ce jour même... Je ne sais pas ce que je suis allée m'imaginer mais j'étais convaincue d' avoir encore une bonne semaine devant moi. Résultat des courses, je publie ce billet en catastrophe et vous propose une recette sans photo et une photo sans recette.

La recette sans photo (voir ci-dessous) est une salade de quinoa printanière parfumée au vinaigre de fraises. Un délice ! L'association est à la fois délicate et printanière mais, surtout, terriblement réussie. C'est cette recette qui m'a convaincue du bien-fondé de l'alliance des fraises et des asperges.

La photo sans recette (voir ci-dessus) est une salade de fraises et d'asperges sur un lit de pousses d'épinards. Ce n'est pas mauvais mais j'ai de loin préféré ma salade de quinoa ! Je suis donc ravie de vous en donner la recette et vous souhaite un Blog Appétit.

Salade de quinoa printanière : recette sans photo

Ingrédients pour 4

- 240 mL (soit 1 cup) de quinoa
- 480 mL (soit 2 cups) d'eau
- 1 pincée de sel

- une quinzaine de fraises
- une botte d'asperges
- 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
- 2 cuillères à soupe de vinaigre de vin rouge
- sel et poivre du moulin

Préparation

Préchauffer le four à 180°C (soit 350°F). Laver les asperges, les découper en morceaux de 2 à 3 cm, éliminer les extrémités inférieures et mettre les autres dans un plat allant au four. Ajouter l'huile, une pincée de sel et trois tours de moulin à poivre puis enfourner jusqu'à ce que les asperges soient cuites, 10 à 15 minutes environ. Vérifier la cuisson à l'aide d'un couteau : les asperges doivent être légèrement croquantes à l'intérieur. Laisser refroidir.

Porter 480 mL d'eau à ébullition dans une petite casserole. Ajouter le sel et y verser le quinoa en pluie. Couvrir et poursuivre la cuisson à feu doux jusqu'à ce que le quinoa soit cuit, 15 minutes environ. Oter du feu et laisser refroidir.

Pendant ce temps, laver et découper deux grosses fraises, les placer dans le bol d'un petit robot ou d'un hâchoir avec une pincée de sel et deux cuillères à soupe de vinaigre puis réduire le tout en purée. Placer le quinoa dans un grand bol, ajouter la purée de fraises et mélanger. Ajouter les asperges, mélanger à nouveau et placer au moins une heure et jusqu'à une nuit au réfrigérateur.

Au moment de servir, laver et découper une quinzaine de fraises, les ajouter à la salade, mélanger un peu et déguster !

mercredi 17 mai 2006

Gâteau roulé à la rhubarbe



La semaine dernière, j'ai eu la chance de passer la soirée en compagnie d'une petite famille de blogueurs fraichement débarquée dans la région, les LV². Dès les premiers échanges électroniques avec la maîtresse de maison, nous avons naturellement abordé mon sujet de discussion préféré : la nourriture ! A mon habitude, j'avais proposé d'amener le dessert : autant j'adore la pâtisserie, autant j'essaie de limiter ma production de gâteaux et autres biscuits lorsque je ne cuisine que pour Jonathan et moi. Du coup, dès que j'ai l'occasion, que dis-je, la chance de nourrir plus de deux becs de sucreries et bien je saute dessus !

Aussi, je reconnais aimer l'idée de travailler sous la contrainte : et oui, cela me permet d'essayer des recettes que je n'essaierais pas autrement. La semaine dernière, par exemple, je cherchais un dessert léger, facile à transporter et, surtout, qui puisse se préparer la veille. Après avoir étudié quelques pistes - un cheesecake au thé vert ? un gâteau au chocolat et au caramel ? - je me suis finalement souvenue d'un gâteau roulé à la compote de rhubarbe repérée au détour d'une recherche sur le site de Gourmet. Léger et printanier, ce gâteau s'est naturellement imposé !

La confection de ce gâteau est assez facile à condition de prendre le temps de bien respecter chaque étape. Quelques remarques cependant :

  1. La cuisson m'a posé quelques problèmes puisque je n'ai pas vraiment su quand m'arrêter : la recette originale évoque un gâteau au teint pâle et sec au toucher mais j'ai trouvé la détermination un peu trop subjective.
  2. J'ignore si cela est dû au temps de cuisson (trop court ?) ou à mon four (trop humide ?) mais la surface de mon gâteau est devenue légèrement collante. J'ai également suivi les conseils de la recette et déposé un torchon sur le gâteau alors qu'il refroidissait. Erreur ! Le gâteau a transpiré, ce qui l'a fait coller au torchon alors que je le roulais. Bref, je vous conseille de sauter cette étape !

Cela étant, je vous recommande vivement de vous lancer et de préparer ce délicieux gâteau roulé. Elegant, léger et acidulé, il ravira très certainement vos convives comme cela a été le cas la semaine dernière. De mon côté, j'ai tellement aimé que je l'ai refait hier soir. Non, je n'ai pas d'invités à la maison mais puisque je vous dis qu'il est léger !



Gâteau roulé à la rhubarbe (d'après The Gourmet Cookbook)

Ingrédients

Pour la compote :
- 500 g de rhubarbe
- 100 à 200 g de sucre, en fonction de l'acidité de votre rhubarbe
- 1 cuillérée à soupe de jus de citron

Pour la génoise :
- 4 oeufs, blancs et jaunes séparés
- 90 g (soit 3/4 cup) de farine
- 8 cuillères à soupe de sucre
- 1 pincée de sel
- 1 cuillère à café d'extrait de vanille

Préparation

POUR LA COMPOTE

(Peut se préparer la veille)

Laver puis découper la rhubarbe en tronçons de 1 à 2 cm. Mettre les morceaux dans une casserole avec le sucre et le jus de citron. Laisser chauffer une dizaine de minutes à feu moyen en remuant régulièrement avec une cuillère en bois. La compote est prête lorsque les morceaux de rhubarbe commencent à s'effilocher et que de grosses bulles commencent à éclater à la surface. Oter du feu, laisser refroidir un peu avant de mettre au réfrigérateur.

POUR LA GENOISE

Préchauffer le four à 180°C (soit 350°F). Recouvrir une plaque de cuisson de 25 x 38 x 2,5 cm (soit 10 x15 x 1 pouces) d'une feuille de papier sulfurisé, la beurrer puis réserver.

Dans un grand bol, battre les jaunes d'oeufs avec 5 cuillères à soupe de sucre et la vanille jusqu'à ce que le mélange blanchisse et fasse ruban (3 minutes environ).

Mettre les blancs dans un autre grand bol propre, ajouter une pincée de sel et battre en neige en incorporant progressivement 3 cuillères à soupe de sucre à partir du moment où les blancs commencent à mousser.

Incorporer délicatement le tiers des blancs en neige puis le tiers de la farine au mélange de jaunes. Continuer jusqu'à épuisement des blancs et de la farine. Répartir la pâte de manière homogène sur la plaque de cuisson en s'aidant si possible d'une spatule de ce type (je ne connais malheureusement pas son petit nom français). Glisser au four et laisser cuire une bonne dizaine de minutes ou jusqu'à ce que le dessus soit sec au toucher et commence à dorer. Laisser refroidir 5 à 10 minutes sur une grille.

L'ASSEMBLAGE

Placer un chiffon propre sur le plan de travail et recouvrir de sucre glace. Retourner le gâteau sur le torchon et retirer la feuille de papier sulfurisé qui doit alors se trouver sur le dessus. Rouler le gâteau "à blanc" dans le sens de la longueur en s'aidant du torchon et redémouler après quelques secondes. Etaler une fine couche de compote de rhubarbe en laissant un peu d'espace dans le sens de la longueur car la compote va s'étaler pendant le roulage. Rouler le gâteau en s'aidant toujours du torchon, laisser refroidir au moins 30 minutes, saupoudrer de sucre glace, découper et servir !

Conseils

Le gâteau est encore meilleur le lendemain ! Vous pouvez l'accompagner d'un peu de crème Chantilly ou d'un coulis de fraises. Pour le conserver, recouvrez-le d'une feuille de film alimentaire avant de le mettre au réfrigérateur mais ne saupoudrez de sucre glace qu'avant de le servir : celui-ci fondrait au contact de la génoise.

dimanche 14 mai 2006

Les tables insolites de mon séjour



A chaque fois que je rentre en France, je trouve toujours un prétexte pour faire une pause au MacDonald's. Cette année, j'y suis allée deux fois en dix jours : belle performance, n'est-ce pas ?

La première fois, c'était lors d'une pause en famille, juste après avoir fait les courses chez Carrefour. Nous n'avons commandé que des boissons et j'en ai profité pour récupérer les petits chocolats Côte d'Or servis avec les expressos. Ils ont aussitôt pris la direction de mon sac à main et n'en ressortaient que pour accompagner les divers cafés commandés pendant mon séjour. Et oui, comme le disait la publicité Dalloyau, "si je n'ai pas un chocolat avec mon café, je hurle !".

La seconde fois, c'était pour le petit-déjeûner. Jonathan et mois avions passé la nuit dans un hôtel à Paris et, le lendemain matin, je voulais absolument faire un tour à la belle boulangerie située en face de l'hôtel.



Jonathan y a choisi un croissant, tandis que j'ai opté pour une adorable petite brioche. Pour déguster nos douceurs, devinez où nous sommes allés ? Nous y avons simplement commandé nos boissons et parcouru le journal en prenant notre petit-déjeûner. C'est plus malin que de payer une fortune pour manger à l'hôtel !

La veille, nous avions mangé dans un restaurant ma foi fort sympathique : les Amognes. Cojean et tous ces restaurants modernes, c'est bien sympa, mais Jonathan a fini par se lasser : il voulait manger français ! Nous avons donc réservé une table pour deux aux Amognes, suite aux recommandations de notre guide Lonely Planet.

Jonathan s'est laissé tenter par le boeuf bourguignon, tandis que je lui ai préféré la lotte à la vanille. La nourriture était assez bonne, bien qu'un peu trop salée à mon goût. En dessert, nous avons craqué pour le moelleux au chocolat et sa sauce à la pistache. Un classique, certes, mais on ne s'en lasse jamais.
Rien d'insolite dans cela, me direz-vous... Et si je vous dis à présent que nous étions les seuls dans la salle pendant toute la durée du repas ? Et si j'ajoutais que le propriétaire avait renvoyé tous ceux (assez nombreux) qui n'avaient pas de réservation sous prétexte qu'il était plein ? Je sais que les Français mangent tard mais quand même, à 21h30, nous étions toujours les seuls. Nous avons attendu, attendu et personne n'est jamais venu et je me demande encore si quiconque est arrivé après notre départ.

Les Amognes, 243 rue du Faubourg Saint-Antoine, 75011 Paris - métro Faidherbe Chaligny

La table la plus prisée, car il est difficile d'y être admis, c'est quand même celle de ma mère. Une fois de plus, j'ai pu constater que sa cuisine était influencée par les blogs de cuisine, en particulier ceux de langue turque. Très organisée, ma mère possède une belle collection ordonnée de recettes de blogs à côté de l'ordinateur. De mon côté, le lendemain de mon arrivée, je lui ai proposé de préparer le meilleur poulet rôti du monde : celui de Thomas Keller.



Cinq minutes de préparation et une heure de cuisson plus tard, toute la famille dégustait avec bonheur un poulet à la peau croustillante et dorée et à la chair tendre. Il me semble même que chacun s'est servi deux fois. Mon père, qui n'a jamais été un grand fan de poulet, n'a cessé de me complimenter ! Sur mes conseils, les restes ont été recyclés en bouillon, lui-même transformé en délicieuse soupe pour le lendemain. Après mon départ, ma mère s'est relancée dans la préparation du rôti façon Keller, pour le plus grand plaisir de sa tablée.

Mon séjour en famille a également été l'occasion pour moi de manger le gâteau au tahini que ma tante, qui a également un blog de cuisine, avait fait il y a plusieurs semaines. Alléchée, j'avais alors demandé à ma mère de le faire pendant mon séjour.



Il était délicieux ! Un peu riche, certes, mais terriblement bon. J'ai adoré la crème de tahini qui formait une croûte sur le gâteau. Hummmm... Pour le moment, la recette est uniquement disponible en turc mais je serais ravie de la traduire en français quand je le ferai dans ma propre cuisine.

Nous avons aussi mangé de délicieux mets turcs, comme ce plat à base de viande hâchée, d'aubergines et tomates. Ah, il ne manquait plus que le soleil !



Ce billet marque le dernier volet de la série de mes aventures culinaires en France. J'espère que vous avez eu autant de plaisir à les lire que moi à les rédiger. Je suis contente d'avoir pris le temps de laisser mes impressions sur ce blog et j'ai hâte de les relire en rentrant de mon prochain séjour. Je vous remercie également pour vos commentaires qui ont si bien complété les billets !

mardi 9 mai 2006

Les bonnes tables de mon séjour



Les vacances, c'est comme les recettes : pour les réussir, il vaut mieux être organisé. Avant mon départ, j'avais donc dressé une liste des restaurants et pâtisseries que je tenais vraiment à essayer. Comme si cela ne suffisait pas, j'avais acheté trois différents guides de Paris, dont le très sympathique Paris e-Guide, dont j'espère pouvoir plus longuement vous parler plus tard. L'idée était simple : manger le mieux possible ! Mission accomplie ? A vous de juger !

Le premier samedi, nous avons retrouvé la plupart de mes amis chez Pizza César, un restaurant italien situé non loin du Quartier Latin. A l'origine, je cherchais un endroit capable d'accueillir quatorze gourmands affamés et c'est ma copine Anissa qui a eu la bonne idée de tous nous réunir chez Pizza César (et pas Roméo comme je l'avais dit à Nadège !). Le cadre était agréable, la nourriture fort goûteuse et je crois d'ailleurs que nous avons tous été ravis par nos choix. Jonathan a mangé des pâtes, tandis que j'ai choisi une pizza sicilienne (il me semble) et que Noël a commandé des bruschettas hyper appétissantes que j'ai refusées par politesse (je m'en veux encore). La carte étant très garnie, c'est une adresse à retenir pour vos compagnons de table un peu compliqués ! Seul bémol, le service, que nous avons tous trouvé un peu nerveux.



Pizza César, 81, Boulevard Saint-Marcel, 75013 Paris - Métro : Gobelins.

Le lundi, alors que nous errions du côté des Grands Magasins (quelle surprise !), nous avons décidé ou, plutôt, j'ai décidé pour Jonathan et moi, d'aller déjeûner chez Cojean. Voilà plus d'un an que l'adresse est dans mes tablettes puisque ma chère Esterelle m'avait déjà conseillé d'y aller en janvier 2005. La preuve ? Elle est là !

Cojean est un minuscule restaurant situé dans une petite rue du 9ème arrondissement non loin de l'Opéra. L'endroit semble être essentiellement être fréquenté de citadins pressés, prêts à retourner au travail une fois leur sandwich englouti. Curieusement, j'ai trouvé Cojean très new-yorkais, que ce soit dans le décor, épuré, que dans le choix des mets, résolument vitaminés. Je n'y serais pas surprise d'y croiser un jour le chanteur Moby !

En ce qui concerne la nourriture, je dirais qu'elle est à la fois saine et fraîche. Au menu : quiches, soupes et sandwiches. J'ai beaucoup aimé la généreuse quiche au poulet de Jonathan, tandis que ma soupe de broccolis à l'estragon m'a permis de faire le plein de vitamines !



A noter également, une sélection de cocktails de jus de fruits aux noms complètement dingues et pourtant délicieux comme le "10h du soir en été" (orange + ananas + fraises) que je rêve de recréer à la maison !

Cojean Madeleine, 6 rue de Sèze, 75009 Paris.

Le mercredi, c'est sur les recommandations de culino-blogueuses que je suis allée essayer le Bar à Manger, aussi connu sous le nom de BAM. J'avais très envie de découvrir la cuisine élégante et créative de ce nouvel établissement et je n'ai absolument pas été déçue.

Pour commencer, j'ai aimé le cadre moderne et un peu zen de l'endroit. Ensuite, j'ai adoré l'originalité des mets, chaque plat étant l'occasion de faire la fête à mes papilles. Les miennes se souviennent encore de la surprenante crème brûlée à la tomate (un vrai coup de coeur), la sympathique cocotte de julienne aux légumes (un peu trop salée cependant à mon goût) et, surtout, du carpaccio de fraises au sorbet à l'avocat. Je savais que le dessert me plaierait pour l'avoir goûté il y a bientôt un an, vous vous en souvenez ?

La présentation des plats est également très soignée et je suis ressortie du BAM à la fois repue, enchantée et inspirée. En ce qui concerne mon porte-monnaie, il a été particulièrement sensible à la formule entrée + plat + dessert à 15€. Au prix de la vie de nos jours, c'est pas bien cher ma p'tite dame !

Le Bar à Manger, rue La Fayette, 75009 Paris - Métro Poissonnière

La veille de notre départ, enfin, ma petite soeur a invité toute ma famille chez Angelina. Pour ceux qui ne connaissant pas, il s'agit d'un salon de thé parisien particulièrement réputé pour son délicieux chocolat chaud. De ma première visite qui remonte à plus de dix ans, je me souviens en effet d'un onctueux chocolat chaud mais aussi d'une tasse fêlée, d'une queue interminable et d'une note remise avant même la fin de la dégustation. Hum ! Cette année, j'ai été agréablement surprise à tous points de vue : nous n'avons pas fait la queue, la salle était beaucoup plus grande que dans mon souvenir, le service bien plus aimable, le chocolat chaud tout aussi bon et servi dans des tasses en bon état ! Aussi, j'ai eu l'occasion de goûter à la pâtisserie vedette de la maison, j'ai nommé le Mont Blanc.

Le Mont Blanc est une délicate confection composée d'une délicate meringue sur laquelle repose un nuage de crème Chantilly, elle-même décorée de petits spaghettis de crème de marrons. Ca n'a l'air de rien dit comme ça mais détrompez-vous : dès la première bouchée, le Mont Blanc vous conduira sur les cîmes du plaisir. Vous tomberez sous le charme de la meringue fondante, fondrez de plaisir pour la légère Chantilly avant de succomber aux charmes de la délicate crème de marrons. L'espace d'un instant, j'ai cru que j'avais croqué dans un nuage.

Angelina, 226, rue de Rivoli, 75001 Paris - Métro Tulieries.

samedi 6 mai 2006

Aux Galeries Lafayette



Quand je vais à Paris, c'est toujours le même rituel : arrivée Gare Saint-Lazare, je me retrouve sur le parvis à côté de "l'Heure de Tous", la fameuse sculpture qui m'amusait beaucoup quand j'étais petite ("oh, les horloges sont pas à l'heure !"). Je traverse la route, direction : le troisième étage de la Fnac du Passage du Havre où je feuillette quelques livres. Après ça, je suis prête à affronter les Grands Magasins du Boulevard Haussman, à savoir les Galeries Lafayette et le Printemps !

Cette année, je n'avais pas spécialement la force de parcourir tous les étages des Grands Magasins et j'ai donc préféré me concentrer sur le magasin Lafayette Gourmet (quelle surprise !). Si vous n'y êtes jamais allés, imaginez donc un endroit à mi-chemin entre un traîteur et une épicerie fine et vous y êtes. En plus de rayons magnifiquement garnis de produits plus ou moins exotiques, Lafayette Gourmet réunit sous un même toit les stands de pâtisseries et autres traîteurs réputés à Paris, comme Hédiard ou Dalloyau, par exemple. Evidemment, le magasin n'a pas le charme d'une petite boutique de quartier mais il permet aux gourmands pressés de gagner du temps.

Ironie du sort, les Galeries Lafayette avaient mis Los Angeles à l'honneur lors de notre séjour. Par conséquent, Jonathan et moi avons retrouvé nos fameuses noix Planter's à près du triple du prix que nous payons ici !



Ma ballade gourmande a commencé au stand du boulanger Eric Kayser. J'y ai acheté une brioche aux pralines roses et une brioche mousseline, toutes deux dégustées plus tard, en famille, au petit-déjeûner. La brioche aux pralines roses était plutôt bonne mais j'ai été déçue de croquer dans des pralines à base d'amandons et non d'amandes. J'aurais aussi aimé une brioche un peu plus sucrée car on n'y trouvait, selon moi, pas assez de pralines. La brioche mousseline était bonne et je regrette simplement de ne pas l'avoir tartinée de confiture !

Plus tard, j'ai décidé de goûter aux fameux cookies de Laura Todd. A force d'en entendre parler sur les blogs de cuisine français, il me tardait de les essayer. J'ai donc acheté un cookie aux pépites de chocolat au lait que j'ai mangé plus tard dans la soirée. Verdict ? Une texture tendre et moelleuse assez agréable mais un goût de sucre sans grand intérêt. A en juger par la couleur pâle du cookie, il n'y avait pas un gramme de vergeoise alors que c'est elle qui prête son petit goût de caramel au cookie. Aussi, à 1€50 pièce, il y avait franchement de quoi être déçu... Oh et pour ceux que ça intéresse, Jonathan aussi y a goûté et lui non plus n'a pas été convaincu !

La révélation, c'est au stand de Sadaharu Aoki que je l'ai eue. Quelques jours avant moi, Cléa avait déjà succombé aux charmes sucrés de ce génial pâtissier japonais. La preuve ? Elle en aurait rêvé le soir !! Je la comprends puisque, de mon côté, j'ai bassiné ma famille pendant des jours avec "le pâtissier japonais". Quoi de plus normal ? Ses créations sont de véritables oeuvres d'art d'une extrême délicatesse. Une bouchée de son dôme au thé vert et c'est le nirvana. J'aimerais pouvoir décrire ce que j'ai ressenti en y goûtant mais c'est impossible. Je me souviens avoir dit "wow, wow, wow" et pensé "il faut que j'en remange avant de partir".



Sous une couche de crème fondante au thé vert Matcha, j'ai deviné de la crème de marrons et un peu de purée de haricots rouges (ne dîtes pas "berk" c'est un ingrédient très utilisé dans les desserts japonais, son goût rappelle celui de la châtaigne). Le goût du Matcha, un thé vert japonais un peu amer, était très subtil et le contraste des textures fantastique. D'ailleurs, j'ai dégusté ce dessert deux fois pendant mon séjour.

Jonathan aussi est tombé sous le charme de Sadaharu ou, plutôt, de son dessert chocolaté.



Sachant que je ne pourrais pas ramener ces merveilles aux Etats-Unis, j'ai décidé de goûter à une autre création du chef. Je ne me souviens plus du nom de ce dessert mais je l'ai trouvé léger et pas trop sucré. Entre deux macarons au Matcha, il y avait des fraises, une crème au thé vert et, surtout, une couche croustillante prâlinée dont je n'avais même pas soupçonné l'existence.



Cette petite douceur a fait office de déjêuner vendredi dernier. Pendant la semaine, j'ai également testé la dacquoise au praliné qui m'a elle aussi bien plu.

Vous l'aurez compris, j'ai eu un véritable coup de foudre pour les formidables oeuvres de ce pâtissier. Je vous recommande donc chaudement de découvrir ses nombreux desserts, vous en trouverez de toutes sortes, des plus classiques, comme celui qu'a aimé Jonathan, aux plus modernes, commes tous ces délices au thé vert. Il y en a pour tous les goûts alors allez-y, foncez !

Pour plus de photos, consultez les billets d'Anne sur la brioche aux pralines roses de Kayser et les différentes pâtisseries d'Aoki.

Lafayette Gourmet
48, boulevard Haussman
75009 Paris
Métro : Chaussée d'Antin-La Fayette, Opéra ou Havre-Caumartin
RER A : Auber

vendredi 5 mai 2006

Méli-mélo d'impressions


Photo prise sur une plage du Débarquement de Normandie

Apres 10 jours passés en France, voici une petite liste non exhaustive de ce qui m'a...

...fait plaisir :

  1. Se faire surclasser a l'aller. Penglobe, j'ai pensé très fort à toi : les plateaux-repas de la classe affaire sont fantastiques !
  2. Partager le quotidien de ma famille.
  3. Revoir mon grand-père.
  4. Retourner dans un hypermarché Carrefour.
  5. Apprendre un potin vieux de 10 ans (Emeline, tu aurais du me le dire avant).
  6. Déguster des desserts sucrés à point.
  7. Noter que les Parisiens ne sont pas aussi désagréables et, les Français, pas aussi râleurs que dans mon souvenir !
...amusée :

  1. Les petites rues.
  2. Les petites voitures (remarquez, la mienne aussi est minuscule).
  3. Les commerces qui ferment à midi.
  4. Les magasins fermés le dimanche.
...agacée :

  1. La grande variété des plats préparés dans les supermarchés : au secours ! Je suis absolument sidérée par la créativité de l'industrie agroalimentaire en France. Si ça continue comme ça, les consommateurs Français n'auront plus grand chose à envier à leur homologues américains.
  2. Mais pourquoi est-ce qu'il n'y pas de crochets derrière les portes des toilettes publiques françaises ??
  3. L'abondance des cafés Starbucks à Paris et encore, ce n'est que le début ! J'imagine à présent ce qu'ont pu ressentir les témoins de l'invasion de Ronald il y a une vingtaine d'années... Cela dit, je ne comprends pas très bien pourquoi Starbucks marche si bien France puisque c'est plutôt cher (sans compter qu'il m'a fallu 5 min pour réussir à identifier le code pour aller aux toilettes de celui du Passage du Havre).
...déçue :

  1. Trouver du beurre concentré dans la liste des ingrédients de chocolats Lindt et Côte d'Or. En France aussi, il faut bien lire les étiquettes !
  2. Le coût de la vie, bien supérieur à celui dont je me souvenais en 2002.
...attristée :
  1. J'ai trouvé la société française bien déprimée. Magazines, journaux, émissions télévisées, tous ne parlaient que de la crise traversée par la France. Mais que se passe t'il ?
  2. N'avoir eu, ni le temps, ni l'énergie de faire les boutiques (trop dur, je vais devoir me venger ici).
...surprise :
  1. L'impression que ma mère cuisine bien mieux aujourd'hui qu'il y a quelques années !
  2. Au MacDonald's français, on vous donne un chocolat Côte d'Or avec votre expresso, incroyable, non ? Ca m'étonnerait drôlement que ça se passe comme ça de ce côté-ci de l'Atlantique !!
  3. Les vaches, qui paissent un peu partout dans les rues de Paris : je me suis laissée dire qu'il s'agissait d'une opération marketing pour les fromages suisses mais je n'en suis pas sûre. Est-ce que vous savez plus, vous ?

Désolée pour la photo, les vitres du bus étaient rayées !

Ce qui va me manquer ?

  1. Le chocolat bon marché.
  2. Les magazines féminins français (heureusement que j'en ai ramené plein les valises).
  3. Les transports en commun (enfin ça, ça me manque déjà).
  4. Les déodorants Narta.
  5. La famille et les amis, bien sûr !
Bon et sinon, vous n'avez rien remarqué de neuf, sur ce blog ? Ne cherchez pas trop, la réponse est devant vos yeux !

mercredi 3 mai 2006

Le retour, déjà



Et oui, je suis rentrée ! Laissez-moi juste le temps de complètement défaire mes valises et de remplir le réfrigérateur et, promis, je vous ferai un petit compte-rendu de mes très chouettes vacances en France. Ca marche ? Pour vous faire patienter un peu, je vais vous laisser deviner ce que j'ai ramené de là-bas pour mon blog... Allez, ce n'est pas très difficile ! C'est un cadeau de Sheryl et je la remercie chaleureusement pour sa générosité.

Oh et pour les curieux, la photo qui illustre ce billet a été prise dans un train de banlieue alors que je retournais chez mes parents. Merci à la SNCF pour ce relookage, j'adore ! C'est quand même plus joli que l'orange et le gris, vous ne trouvez pas ?