vendredi 29 septembre 2006

Ami expat, réjouis-toi !

En France, tu utilisais ça :



Aux Etats-Unis, tu utiliseras désormais ça :



C'est nouveau, ça vient de sortir, je ne sais pas encore ce que ça vaut mais une source sûre (Séverine, pour ne pas la nommer) m'en a dit beaucoup de bien. Ces tablettes de chocolat noir existent en version "dark chocolate" (53% de cacao) et "bittersweet chocolate" (62% de cacao). Ouvrez l'oeil lors de votre prochain passage au supermarché !

lundi 25 septembre 2006

La vue de ma fenêtre



Je ne sais pas s'ils se sont concertés mais Anne et Jérôme ont tous les deux invités leurs lecteurs à leur montrer une vue depuis leur fenêtre. J'ai touvé l'idée vraiment sympa et je pense que ma famille et mes amis seront du même avis.

La première photo a été prise de notre porte fenêtre. A gauche, on voit un bout de notre barbecue, au milieu, les chaises que Jonathan a deplacées pour imperméabliser la terrasse et, à droite, notre table sur laquelle trône ma verveine.



Ca, c'est la vue depuis ma porte. Je trouve que ca fait très "banlieue americaine", il ne manque plus que les voisins qui taillent les arbres et les voisines qui promènent leur chien. Oh et vous avez vu la super voiture de sport américaine ?



Pour finir, voici une vue du trottoir devant notre porte. Un petit signe bilingue nous rappelle qu'il est interdit de verser nos déchets liquides à l'égout. Vous allez rire mais la première fois que j'ai vu cet avertissement, j'ai demandé à Jonathan si on empêchait les propriétaires de poissons et autres tortues de jeter leurs compagnons aux égouts. Mon pauvre mari m'a prise pour une folle (alors que j'ai pourtant entendu de sacrées histoires de tortues géantes trouvées dans les égouts de Paris) et ne manque pas de crier "no dumping fishies" en rigolant à chaque fois que nous passons à côté. Il rigolera moins le jour où il se fera attaquer par une Tortue Ninja par surprise.

mardi 19 septembre 2006

Ma Challah maison



Roch Hachanah (le nouvel an juif) approche à grands pas et vous êtes semble t'il nombreux à la recherche de recettes pour cette occasion. Une Challah, ça vous dit ? Alors allons-y !

La Challah est un pain juif que l'on prépare traditionnellement pour le vendredi soir et les jours de fête tels que Roch Hachanah. Quand on me demande de la décrire, je compare la Challah à une cousine éloignée de la brioche : elle est riche en oeufs, certes, mais contient beaucoup, beaucoup moins de beurre ! Comme la plupart des recettes transmises de génération en génération, il existe d'innombrables recettes de Challah et la mienne est elle-même une adaptation de celle d'une certaine Corinne Klafter.



Peu après mon arrivée aux Etats-Unis il y a un peu plus de quatre ans, j'ai vécu en face d'une synagogue libérale (reform comme on dit ici) où j'ai eu l'incroyable chance de suivre des cours de cuisine. Les ateliers étaient animés par des bénévoles qui m'ont appris à confectionner les hamentashens de Pourim et la Challah du Chabbat. Un dimanche après-midi d'automne, j'ai ainsi découvert les gestes rapides et adroits de la femme du rabbin alors qu'elle transmettait un peu de sa culture. L'espace d'un instant, j'ai imaginé cette dame petite fille dans la cuisine de sa grand-mère, mémorisant ses recettes et sa technique, et je me suis sentie privilégiée de pouvoir profiter à mon tour de son savoir-faire. J'avais quitté le cours avec une grosse boule de pâte à faire lever dans ma propre cuisine, ainsi que quelques recettes de Challah que j'ai rapidement rangées dans mon gros classeur blanc. A l'époque, mes compétences en cuisine étaient assez limitées il ne me serait même pas venu à l'esprit de faire mon propre pain dans la cuisine de mon minuscule studio. J'ai donc continué à acheter la Challah de mon magasin Whole Foods en espérant qu'un jour je trouverais le courage de rouvrir mon classeur.

Les mois ont passé et, début 2006, j'ai décidé de faire ma propre Challah, toute seule, comme je l'avais appris à la synagogue. En feuilletant mon classeur, je suis tombée sur une recette de Challah toute simple qui semblait pouvoir facilement se réaliser sans robot. J'ai donc retroussé mes manches, couvert mes mains de farine et découvert le plaisir de travailler la pâte à la main. Après quelques heures d'attente, j'ai goûté au privilège de pouvoir grignoter un morceau de pain à peine sorti du four. Un plaisir que je suis à mon tour heureuse de partager avec vous.



Ma Challah maison

Remarque préliminaire

Si l'idée de faire votre propre pain vous intimide, n'hésitez pas à essayer cette recette que je trouve particulièrement adaptée aux débutants. N'ayez pas peur, prenez simplement le temps de bien pétrir la pâte et soyez attentifs à sa texture qui deviendra plus souple et élastique à mesure que vous la travaillerez.

Ingrédients

- 3x125 g + 125 g (soit 3 à 4 cups) de farine de calibre T55 (aux Etats-Unis : unbleached all-purpose flour ou bread flour)
- 3 oeufs légèrement battus
- 3 cuillères à soupe de miel
- 17 g de levure de boulangerie fraiche
- 28 g de beurre froid
- 2 cuillères à soupe d'huile végétale
- 80 mL (soit 1/3 cup) cup d'eau bouillante + 60 mL (soit 1/4 cup) d'eau tiède
- 1 1/2 cuillère à café de sel

Préparation

Mettre le beurre, l'huile, le miel dans un grand bol et y verser les 80 mL d'eau bouillante. Quand le beurre a fondu et que le mélange est tiède (on doit être capable d'y plonger un doigt), ajouter les oeufs battus (en prenant soin d'en réserver 1 à 2 cuilérées à soupe pour le badigeonnage), la levure fraîche émiettée et les 60 mL d'eau tiède et bien mélanger avec une cuillère en bois. Ajouter les trois premières cups de farine une par une en mélangeant bien après chaque addition. Ajouter la quatrième cup progressivement en pétrissant à la main. Vous n'aurez pas forcément besoin de l'intégralité de la dernière cup, arrêtez-vous dès que la pâte ne colle plus que légèrement.

Pétrir entre 10 et 15 minutes ou jusqu'à obtention d'une pâte élastique. Huiler les parois d'un grand bol et y placer la boule de pâte. Recouvrir d'un linge propre et laisser reposer dans un endroit tiède à l'abri des courants d'air pendant au moins 1h ou jusqu'à ce que la pate ait doublé de volume.

Astuce >> Si la pâte ne lève pas assez vite, placez-là à proximité d'une petitte casserole dans laquelle vous aurez fait bouillir de l'eau.

Rompre la pâte à la main ou à l'aide d'une corne et pétrir à nouveau quelques secondes afin d'éliminer les bulles d'air. Laisser reposer 5 minutes (cela va permettre au gluten de se détendre) et diviser la pâte en deux. Pour une Challah ronde, façonner un gros boudin sur/au-dessus du plan de travail et le rouler en escargot.



Astuce >> Je préfère former mon gros boudin en l'air car la gravité effectue la moitié du travail !

Pour une Challah tressée, séparer le morceau de pâte en deux parties égales et suivre les instructions disponibles sur cette page.

Transférer les deux Challahs sur une plaque de cuisson recouverte d'un tapis en silicone ou d'une feuille de papier sulfurisé et recouvrir d'un linge propre. Laisser à nouveau reposer à l'abri des courants d'air pendant au moins 1h ou jusqu'a ce que la pâte ait doublé de volume.



Préchauffer le four a 170°C (soit 350°F). Badigeonner les Challahs d'oeuf battu et saupoudrer de graines de pavot ou de sésame (ou encore de rien du tout). Enfourner 25 a 30 minutes ou jusqu'à ce que les pains soient bien dorés. Laisser refroidir un peu avant de déguster.

Notes

Vous pourrez conserver votre Challah 3 jours à température ambiante à condition de bien l'envelopper dans du film alimentaire. Quand je prépare cette recette, je mange une Challah sur le champ et je place l'autre au congélateur. Je la laisse décongeler une nuit à température ambiante pour le petit-déjeûner du lendemain. Pour les curieux, la Challah ronde de la photo est actuellement au froid et nous la mangerons vendredi soir accompagnée de pommes, de grains de grenade et de miel.

Pour plus d'information sur Roch Hachanah, n'hésitez pas à consulter le billet que j'avais consacré à cette fête il y a un an :

dimanche 17 septembre 2006

Domatesler nasıl?



C'est ce que m'a demandé ma mère il y a quelques jours. Pour ceux qui n'auraient pas choisi le turc comme troisième langue vivante au lycée, ma mère voulait simplement avoir des nouvelles de mes tomates. Patience, lui ai-je répondu, je vais bientôt poster une photo de ma première grosse récolte : tu vois maman que tu as bien fait d'attendre !

Si vous avez loupé les premiers billets consacrés à mon petit jardin, sachez que j'avais planté quatre variétés de tomates début juin : des SunGold (une savoureuse variété de tomates cerise), des Roma ainsi que deux variétés anciennes non déterminées.



J'ai commencé à recolter les SunGold en juillet, c'est une variété très généreuse qui donne des fruits très sucrés. Un seul bémol, j'ai l'impression que les fruits ne supportent pas les grandes eaux. Contrairement aux années precédentes, nous avons eu un été particulièrement arrosé qui semble avoir fait craquer mes petites tomates. Quel dommage ! J'espère que l'été prochain sera un peu plus ensoleillé car j'ai très envie de remanger des SunGold.


Dans ma main, une tomate Roma. Derrière, une hécatombe de SunGold...

A la différence des SunGold, les Roma m'ont paru mieux résister aux aleas climatiques. Le seul problème, c'est que je ne suis pas fan des Roma : trop de pépins, pas assez de chair... C'est bon dans les sauces mais c'est tout !


Tomate Persimmon en coupe

En achetant quatre plants de tomates de variétés anciennes à un vendeur Amish, je ne savais pas du ce qui m'attendait. J'ai fébrilement guetté l'apparition des premières fleurs puis des premiers fruits et il m'aura fallu attendre deux mois avant de découvrir la tête de mes tomates ! Les jaunes sont des fruits de la variété Persimmon. Je ne sais pas trop ce que sont les tomates rouges mais qu'importe, elles sont tout aussi délicieuses ! Les fruits de ces deux variétés sont gros, leur peau est fine, on y trouve peu de pépins et leur chair est généreuse. Leur seul défaut, c'est qu'elles se conservent mal une fois cueillies et qu'elles craignent les grandes eaux. C'est un peu le cas de toutes ces tomates de variétés anciennes et c'est bien la raison pour laquelle vous les acheterez à prix d'or au supermarché (et encore, quand vous en trouvez). Comme il n'est bien entendu pas question de laisser les fruits pourrir dans la cuisine, le mieux est encore d'en faire une succulente sauce tomate.

Sauce aux tomates du jardin

Ingrédients

- 1 gros oignon
- 3 gousses d'ail
- 1,5 kg a 2 kgs de tomates
- huile d'olive
- sel, poivre
- 3 branches de thym (facultatif)
- 1 a 2 cuillérée à soupe de sucre, de préférence non raffiné

Préparation

Peler et épépiner les tomates au-dessus d'un grand bol (pour en recueillir le jus) puis les découper en petits cubes de 1 cm de côté. Recouvrir le fond d'une grande cocotte de 2 cuillères à soupe d'huile d'olive et faire chauffer à feu doux. Pendant ce temps, peler et emincer l'oignon et l'ail et les faire revenir dans l'huile d'olive tout en mélangeant régulièrement. Quand l'oignon devient transclucide, ajouter les tomates en dés et filtrer le jus de tomates contenu dans le bol au-dessus d'une passoire. Ajouter 3 belles pincées de sel et les feuilles de 3 branches de thym. Porter à ébullition puis laisser mijoter une quarantaine de minutes ou jusqu'a ce que l'eau se soit évaporée et que le mélange ressemble à une purée. Mixer, goûter et rectifier l'assisonnement. Si la sauce vous parait acide, ajouter un peu de sucre, de préférence non raffiné (il apportera des notes de saveurs supplémentaires).

Note

Cette sauce se congèle très bien, elle se garde environ 3 mois au congélateur. La sauce est trop liquide ? Faites-en une soupe ! Diluez-la avec un peu de lait et voilà, cream of tomato soup !



La saison des tomates touche bientôt à sa fin et je me surprends déjà à rêver à mon potager de l'an prochain. J'espère à nouveau y planter des tomates de variétés anciennes, quelques SunGold mais j'aimerais réussir à trouver une variete de tomates résistante aux grandes pluies. Je voudrais aussi planter des melons, des courgettes et des potimarrons pour l'automne... Reste à trouver la place !

mercredi 13 septembre 2006

The Foodbloger's Guide to the Globe - Five Things to Eat Before You Die



Jacqueline et loukoum°°° m'ont invitée à citer cinq choses à manger au moins une fois dans une vie. L'idée est de Melissa et je la trouve excellente ! Je m'exécute sans plus attendre.

1) Des pancakes au lait ribot - Buttermilk pancakes



2) Une tomate de variété ancienne - An heirloom tomato



3) De la glace à l'avocat - Avocado ice cream



4) Un hamburger preparé par Jonathan - A hamburger made by Jonathan



5) Une tartine au restaurant l'Epicerie à Strasbourg (France) - A tartine at a great place called l'Epicerie in Strasbourg (France)

L'Epicerie

6, Rue du Vieux Seigle
67000 Strasbourg
France
Tel : 03 88 32 52 41

Je passe le relai a Fabienne qui, en retour, me pardonnera de ne pas encore avoir répondu au questionnaire sur les livres de cuisine : je ne l'ai pas oublié, j'attends juste d'avoir un peu de matière !

mardi 12 septembre 2006

Grenadine maison



Vous saviez, vous, qu'on pouvait faire sa grenadine à la maison ? Moi non plus et c'est pourtant enfantin ! Il suffit de suivre les instructions du magazine Gourmet du mois de septembre et de...

- Mélanger un volume de jus de grenade (pour mon premier essai, j'ai fait le test avec 1/4 cup soit 60 mL de jus) avec le même volume de sucre dans une petite casserole à fond épais.
- Porter à ébullition tout en fouettant le mélange jusqu'à dissolution du sucre.
- Laisser réduire pendant 10 minutes.
- Oter du feu et laisser refroidir un peu avant d'arroser d'une cuillère à café de jus de citron.
- Verser le sirop dans un récipient hermétique et placer au réfrigérateur.
- Diluer quelques cuillères à soupe de sirop dans un grand verre d'eau.

Cette couleur intense, ce petit goût acidulé... Aucun doute, c'est bien la grenadine de votre enfance ! A une différence près : elle est entièrement composée d'ingrédients naturels. Voilà une recette qui ravira donc petits et grands, à condition cependant d'en trouver le principal ingrédient : je parle bien sûr du jus de grenade (pomegranate juice en anglais).

En France, le précieux breuvage est commercialisé par la marque Yablok chez Pétrossian. Aux Etats-Unis, c'est facile, on le trouve au rayon fruits et légumes de la plupart des supermarchés, pas très loin des hots dogs végétariens et des blocs de tofu. Ca coûte un peu cher (un peu plus de 4$ pour une petite bouteille d'environ 500 mL) mais il parait que c'est très bon pour la santé car très riche en antioxydants. Personnellement, je trouve ça bien trop concentré et je préfère de loin le transformer en grenadine. C'est peut-être moins bon pour la santé physique mais qu'importe, un séjour en enfance, c'est excellent pour la santé morale !

samedi 9 septembre 2006

Mon blog à la radio !



J'ai peur de m'y prendre un peu tard mais tant pis... La chronique "Blogs autour du globe" d'Erwan L'Eléouet de ce dimanche sera consacrée à mon blog ! Elle sera diffusée à 05h27, 06h57, 08h57, 10h57 et 12h57 sur France Info. Pour ceux qui n'habitent pas en France ou qui préfèrent trainer au lit, il sera possible de l'écouter sur le site Web de France Info et plus précisement sur la page de l'émission.

Je n'ai pas encore ecouté le résultat final mais je remercie sincèrement Erwan pour sa gentillesse et son professionnalisme, j'ai eu beaucoup de plaisir à participer à cette chronique.

Mise à jour : ca y est, je viens de m'écouter ! Je suis absolument enchantée par la chronique et il semblerait qu'elle vout ait plu également, ouf ! Pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux arrivants, voici les liens vers les recettes mentionnées à l'antenne :

mardi 5 septembre 2006

Cours de pâtisserie, un an après...



Un an s'est écoulé depuis que j'ai découvert les cours de pâtisserie de chez Strawberry Bakery. Les premiers cours avaient déjà fait l'objet de quelques billets et j'ai aujourd'hui décidé de faire le point sur ce que j'ai appris, dévoré et préparé. Un billet à lire le ventre plein !

CE QUE J'AI APPRIS

L'organisation ! La propreté ! La patience ! On pourrait d'ailleurs dire que ce sont les trois mamelles de la parfaite ménagère, vous ne pensez pas ? Blague à part, je suis d'un naturel assez bordélique et j'ai enfin pris conscience que la principale clé du succès en cuisine ou en pâtisserie est l'organisation, et ce n'est certainement pas Mercotte qui me contredira. Bon, j'ai encore du chemin à faire mais je suis sur la bonne voie.


Génoises en préparation

Plus concrètement, les cours de Jean-Pierre m'ont permis de maîtriser les basiques de la pâtisserie et de découvrir ces petits secrets qui font toute la différence. Pour la génoise, par exemple, j'ai découvert qu'il fallait longuement battre les oeufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange soit vraiment blanc. Il y a quelques temps, je me contentais d'obtenir un maigre ruban et je passais à la suite. Les choses ont bien changé et c'est grâce à ces cours qu'Alyson a mangé de beaux gâteaux lors de sa wedding shower ! Une démonstration ou un cours de cuisine de qualité vous permettra d'assimilier une technique mieux que n'importe quel livre de cuisine.


Génoises prêtes à être dévorées

A voir également :
CE QUE J'AI DEVORE

Des palmiers, mille fois meilleurs que les Palmitos (vous allez rire mais je n'avais jamais mangé de palmiers maison) :



Des brioches pur beurre très très riches : Jean-Pierre utilise, hum, beaucoup d'oeufs : moi qui me demandais pourquoi elles étaient si bonnes, je sais désormais pourquoi !



Des pains au chocolat :



Des crèmes brûlées :



Une pure folie, la génoise au chocolat et aux noix, ganache et crème anglaise aux noix : l'exemple parfait de dessert "decadent" et "sinful".



Ce jour-là, nous avions également grignoté des noix recouvertes de chocolat et croqué dans des biscuits à la noix au petit goût de banane. J'avais beaucoup aimé et je vais demander à Jean-Pierre s'il m'autorise à mettre ici sa recette. A l'occasion, je devrais les essayer avec des noisettes...

A ma demande, nous avons aussi dévoré quelques chouquettes ! Je suis folle de ces petites choses, une véritable drogue : on en mange une, puis deux, puis un sachet.



Celles de Jean-Pierre ressemblent drôlement à des amarettis mais c'est normal, c'est un pro, il a une super méthode pour répartir le sucre sur les chouquettes, regardez :



Il s'agit ensuite de secouer la plaque et le tour est joué !

J'ai également redécouvert la bûche de Noël traditionnelle, grignoté la galette des rois, trempé ma cuillère dans la crème anglaise, croqué dans des macarons, dévoré des amuse-bouches... J'en passe et des biens meilleures !

CE QUE J'AI PREPARE

Si je devais vous donner une bonne raison de prendre des cours de cuisine ou de pâtisserie, il s'agirait de la suivante : voir un professionnel réussir un plat ou une pâtisserie vous donnera le courage de vous lancer à votre tour. Quand j'ai vu Jean-Pierre réaliser une pâte feuilletée, je me suis dit "moi aussi, je peux le faire". Et j'ai eu raison ! Souvenez-vous des petits pains au chocolat express : la pâte feuilletée était faite maison ! Oh, et ne me dites pas que c'est long à faire, une pâte feuilletée pur beurre, j'en ai cherché des mois au supermarché sans jamais en trouver.


Je vous laisse deviner... Quelqu'un sait ce que c'est ?

Outre la pâte feuilletée, j'ai réalisé plusieurs génoises lors de la wedding shower d'Alyson et quelques macarons au chocolat qui ont eu un succès phénoménal auprès de Jonathan et de ma collègue. Je garde également sous le coude la recette de la pâte sucrée et celle de la tarte amandine aux abricots et j'ai également retenu la technique de fabrication des croissants et des pains au chocolat. Mais avant, je cherche des volontaires pour venir manger à la maison : qui veut jouer les cobayes ?

Strawberry Bakery
365 Lancaster Avenue
Frazer, PA 19355
Site Internet
Tel: (610) 644-8484
Fax: (610) 644-0505

dimanche 3 septembre 2006

Déluge de cadeaux



Et oui, encore une wedding shower ! Celle-ci n'avait cependant pas grand chose à voir avec celle d'Alyson puisque la famille de la future mariée avait vu les choses en grand : nous étions 80 ! Et encore, ce n'est rien par rapport au nombre de personnes invitées au mariage... 340 ! La fête n'a d'ailleurs pas eu lieu dans le salon ou le jardin de la future belle-mère mais dans un élégant country club de la région où vivent actuellement les futurs mariés. Comme j'ai déjà raconté en détail le déroulement d'une wedding shower, je vous ne vous parlerai ici que des différences avec celle d'Alyson, à commencer par l'invitation.

Le petit carton rose était accompagné d'une petite fiche vierge sur laquelle il nous a été demandé de partager une recette avec la future mariée. Après m'être longtemps creusé la tête, j'ai fini par me décider à recopier ma recette fétiche, celle que je prépare une fois par mois, que j'ai déjà servie avec fierté à ma belle-mère et partagée avec ma mère au mois d'avril : je parle bien sûr du poulet rôti de Thomas Keller. Je parie qu'elle me remerciera plus tard de la lui avoir donnée, si si.



Après avoir dégusté notre brunch, nous avons ensuite joué à différents jeux, comme cela se fait souvent lors de showers. Pour commencer, les demoiselles d'honneur ont demandé à Christina de répondre à 20 questions concernant son couple. A chaque réponse correcte, elle remportait un chocolat Hershey's Kiss mais à chaque mauvaise réponse, nous la regardions porter un nouveau chewing gum à la bouche et d'essayer de répondre de manière intelligible aux questions suivantes. Le spectacle était assez comique puisque notre future mariée a bien du s'enfiler 5 ou 6 chewing gums. Elle n'était pas spécialement élégante mais je crois qu'elle s'est malgré tout bien amusée (et nous aussi).

Tout de suite après, nous avons joué à deviner le nom d'une vingtaine de gâteaux différents. Comme je ne suis pas spécialement compétitivé, j'ai laissé tomber après la première question (impatiente, moi ?) avant d'unir mes forces à celles de ma voisine de table.


Et vous, vous avez deviné ? Laissez vos réponses dans les commentaires !

Les personnes ayant marqué le plus de points ont gagné des lots distribués par les bridesmaids. Hélàs pour moi, il n y avait rien de prévu pour les grandes perdantes.

Le moment de déballer la montagne de cadeaux est enfin arrivé et j'ai été béate d'admiration devant l'impeccable organisation des bridesmaids. Au cas où vous l'auriez oublié, je vous rappelle que nous étions 80 invitées, ce qui signfie au moins 80 cadeaux à déballer. Comme nous n'avions pas tout l'après-midi devant nous, il n'a pas été question de laisser Christina s'extasier devant chaque cadeau avant de défaire chaque morceau de ruban adhésif un par un et ce sont donc deux bridesmaids qui se sont chargées de défaire rapidement les paquets et de les tendre à la future mariée. Pendant ce temps, une autre bridesmaid s'occupait de répertorier les cadeaux ainsi que le nom de la généreuse donatrice tandis qu'une autre s'occupait de confectionner le fameux chapeau de rubans. Encore un exemple d'efficacité made in USA !


Bridesmaid en action

Christina avait pris de soin de déposer trois listes très complètes de cadeaux, dont l'une comportait pas moins de 135 articles chez Target. La plupart des invitées avait naturellement pioché dans ces listes, bien que certaines ont fait preuve d'un peu plus d'originalité. Certains cadeaux maison ont ainsi suscité l'émotion, comme ce cadre contenant trois photos en noir et blanc des futurs mariés ou un vieux jean du fiancé transformé en tablier à froufrous rouges par la maman de ce-dernier.



80 invitées, ça veut aussi dire au moins 80 rubans sur le chapeau. Il y en avait tellement qu'ils ont finalement servi à confectionner un chapeau ET un bouquet. A ce sujet, j'ai récemment appris que le bouquet de rubans servait lors de la répétition (le rehearsal) : on verra ça en novembre.

Le déballage de cadeaux aura donc duré moins longtemps que prévu, une petite heure tout au plus. Nous avons poursuivi par un petit jeu afin de déterminer quelles invitées repartiraient avec les centres de table (j'ai gagné le notre !). Avant de partir, la future mariée nous a invitées à nous servir parmi les dizaines de cookies préparées par de courageuses invitées pour l'occasion selon une tradition italo-americaine. Il y en avait de toutes sortes, des plus simples aux plus complexes, au chocolat, comme à la confiture.



Sur le chemin du retour, ma belle-mère et moi avons échangé nos impressions sur la fête de Christina. Nous avons été d'accord pour dire que cette shower avait été fastueuse quoique peu conventionnelle. Le nombre d'invitées, le cadre, les montagnes de cadeaux... On aurait vraiment cru à un mariage. L'essentiel est cependant d'avoir partagé le bonheur de Christina l'espace de quelques heures, de l'avoir vue euphorique, excitée et émue... heureuse.



Je lui souhaite naturellement un bonheur à l'image de sa shower : en version XXL !